La sortie culturelle

Sortie culturelle du 6 mai 2023

Sortie culturelle du 6 mai 2023
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Sortie culturelle du 7 mai 2022

Sortie culturelle du 7 mai 2022
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Sortie culturelle du vendredi 22 mars 2019

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Sortie Culturelle du Jeudi 26 Avril 2018

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Sortie Culturelle du Samedi 22 Avril 2017

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Sortie culturelle du Samedi 18 Avril 2016 - Quelques souvenirs ...

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Sortie culturelle du Samedi 18 Avril 2015

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compte rendu de la journée

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Sortie culturelle du Samedi 5 Avril 2014

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Quelques souvenirs de cette belle journée dans le secteur d'Oyonnax

 

Sortie culturelle du 27 Avril 2013 à Annecy

 

 

 

 

Oui, nous pouvons dire que nous n’avons pas eu de chance avec le temps : exécrable ! Ou pour parler plus simplement : un vrai temps de cochon !

 

Mais la pluie n’a pas arrêté les 13 pèlerins…  de me rejoindre à l’heure dite devant le Château d’Annecy. Vue rapide de l’extérieur avant d’aller à deux pas, au Conservatoire d’Art et d’Histoire (autrefois Grand Séminaire) pour la visite commentée de CITIA exposition.

 

CITIA  est un espace dédié à l’image en mouvement. Il comprend les bureaux du Festival International du Film d’Animation –FIFA), l’exposition –prémices d’un futur musée-, une annexe de l’Ecole des Gobelins de Paris qui forme chaque année une quinzaine d’étudiants aux techniques de l’image animée, etc.

J’y ai travaillé pendant 5 ans et je m’y suis bien amusée. Les visiteurs ont toujours été très satisfaits, la rencontre avec des réalisateurs de films d’animation passionnante. Et même si je suis à la retraite à présent (ouf quand même !), je continue à m’intéresser au sujet et aux nouvelles technologies (même si j’ai un peu de mal étant donné la vitesse où tout évolue).

J’ai donc pu commenter l’exposition, aidée par Cannelle, qui en sait beaucoup plus que moi et qui connaît beaucoup mieux que moi les nouveaux réalisateurs (les « jeunes »). Moi je ne connais que les « moins jeunes »  mais qui ont réalisé tant de beaux films.

Le FIFA et le MIFA :

Le Festival  International  du  Film  d’Animation (ou cinéma image par image) a débuté à Cannes en 1956. On s’est vite aperçu qu’il était difficile de faire coexister deux festivals aussi différents : l’un « people », l’autre « plus culturel et plus artistique ». En 1960 –date du 100ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France- c’est la ville d’Annecy qui a été choisie pour l’accueillir.

Pour vous donner une idée, en 2012,  7.000 amoureux du cinéma image par image sont venus à Annecy. 70 pays. 500 films projetés (dont 220 en compétition) sélectionnés parmi les 2.500 proposés (longs, moyens et courts métrages). 150.000 entrées sur 230 séances, 300 journalistes dont 150 étrangers. C’est le plus important festival du monde (d’autres ont lieu à Los Angeles, Hiroshima, Tempéré, Zagreb, Moscou…).

Savez-vous qu’en Haute-Savoie, le secteur « image en mouvement et industries créatives » compte près de 200 petites entreprises (effectif moyen 6 personnes) qui seront regroupées en 2015 dans un pôle qui comprendra aussi des salles de réunion et de projection, un restaurant… Au total, ce secteur emploie environ 1.140 personnes (audiovisuel, multimédia, cinéma, son, jeux vidéo, livre numérique, etc.).

En 1985, a eu lieu le premier MIFA (Marché International du Film d’Animation) : qui permet aux films présentés d’avoir plus de chances de trouver un distributeur, aux professionnels de repérer de nouveaux talents. Sont déjà venus Roy Disney, Tim Burton, John Lasseter, Jean-Pierre Jeunet…

Le Festival devient actuellement un peu « people » en recevant des acteurs qui prêtent leur voix aux films d’animation : Alain Chabat, Patrick Timsit…

CITIA Exposition :

Elle est divisée en trois parties :

1°) le pré-cinéma (avant 1895).

2°) de 1895 à nos jours, avec chaque année, l’accent mis sur les œuvres d’artistes du pays invité d’honneur du Festival (après l’Italie, le Canada, etc. cette année, la Pologne).

3°) un espace particulier dédié à Emile Cohl, père du dessin animé cinématographique.

Le Pré-Cinéma

« L’image-spectacle voyagea  tout d’abord avec la lumière dans la nudité de ses contours : ce fut l’épopée des ombres. En Europe, le premier voyage de l’image eut lieu au XVIème siècle grâce à la projection. Mais ce voyage avait commencé bien avant avec d’autres civilisations, d’autres découvreurs et savants… Libérée des murs, des cadres, de tout support, l’image conquit l’espace : transparente, elle était avant tout lumière et où que ses rayons se posent, un mur, une tenture ou une fumée, elle retrouvait son harmonie, recomposait ses formes et son message ».

                                                                                                                             Yves Rifaux – 1995

L’appareil de projection : la lanterne magique !

Son invention remonte à la nuit des temps. On ne sait pas qui l’a inventée. Elle est restée longtemps l’apanage des magiciens et des nécromanciens qui la gardaient secrète. On raconte que Nostradamus l’utilisait et exploitait ainsi la crédulité de Catherine de Médicis. En 1671, un moine Jésuite, Athanasius Kircher, en dévoila le secret dans son « Ars Magna Lucis et Ombrae » (Le Grand Art de la Lumière et des Ombres) : une boîte contenant un système d’éclairage (d’où le terme de « lanterne »), un condenseur de lumière (une lentille), une image (peinte sur une plaque de verre). A partir de cette date, elle a perdu son côté « magique », mais il a fallu tout de même un certain temps avant que les Savoyards, ou les Auvergnats, la promènent dans les villes et les campagnes pour amuser, ou effrayer le peuple. C’était la « chose curieuse à voir ».

Mais il semble qu’en Europe, le mathématicien et astronome néerlandais Christiaan Huygens soit le premier à en maîtriser le principe. Son fils lui a proposé de présenter un spectacle au Roi Louis XlV. Il a refusé en disant « Non, c’est trop futile pour un Roi ! ».

Mettre l’image en mouvement, tel est l’ambitieux défi que se sont fixés les scientifiques. La plaque de verre s’est « animée » : deux plaques coulissant l’une sur l’autre donnaient des effets de kaléidoscope, des substitutions amusantes, ou effrayantes. Christiaan Huygens en aurait utilisé une dès 1659.

A la fin du XVIIIème siècle, les spectacles de fantasmagorie imaginés par Etienne-Gaspard ROBERT, dit ROBERTSON, réunissent le Tout-Paris, persuadé de la réalité des démons et fantômes qui fondent sur lui. Ces visions sont dues  à une lanterne magique perfectionnée, brevetée en 1799 par ROBERTSON : le FANTASCOPE. Caché derrière l’écran, ses rapides déplacements permettent des effets d’agrandissement terrifiants tandis que divers mécanismes donnent le mouvement aux images projetées. Il avait inventé le zoom et le travelling !

Les jouets d’optique :

Parallèlement aux progrès des projections, d’autres savants ont inventé toute une série de jouets optiques. Le kaléidoscope (David Brewster en 1816), le thaumatrope (William Henry Fitton en 1820 puis John-Ayrton Pâris à Londres en 1826), qui permit de mettre l’oiseau dans sa cage. Le Belge Joseph Plateau lance son phénakistiscope (du grec  phenax : trompeur et skopein : examiner) en 1832, après avoir rédigé la première étude complète sur la persistance rétinienne. En Autriche, presque simultanément, les recherches de Simon von Stampfer aboutissent à la même invention qu’il baptise stroboscope. Puis vient le zootrope (roue de vie) de William Horner en 1834, le praxinoscope d’Emile Reynaud en 1836. Tous ces jouets étaient à notre disposition dans l’exposition, au grand bonheur de tous !

Emile REYNAUD : le père du cinéma d’animation

Né en 1844, il perd son père –graveur de médailles- très tôt. Sa mère l’emmène habiter chez son oncle médecin au Puy en Velay. Sa mère faisait de la peinture. Elle était l’élève du fameux peintre Redouté. Toutes ces influences lui permirent de devenir assistant en projections lumineuses, ingénieur diplômé en mécanique de précision, et… peintre.

Son praxinoscope (du grec praxis : action) –le jouet optique avec les petits miroirs- a eu un succès immense auprès des enfants ; les bandes d’images représentaient des jongleurs, équilibristes, danseurs sur corde, chiens savants, nageurs, clowns… Il crée ensuite le praxinoscope-théâtre (1879) puis le praxinoscope à projection (1881).

Mais tous ces jouets –aussi ingénieux soient-ils- demeuraient limités à la représentation d’un même mouvement en boucle. Emile Reynaud était bien conscient des limites de ses jouets. En 1888, il fit breveter les plans de son Théâtre Optique destiné à animer et à projeter une longue série de dessins devant plusieurs centaines de spectateurs. Quatre années seront nécessaires pour le construire et l’expérimenter. Il faudra dessiner et colorier au pinceau (merci maman) sur des plaques de gélatine, chacun des trois cents à sept cents dessins différents de chacune des séries projetées. Le 28 octobre 1892,  il fait au Musée Grévin à Paris ses premières « Pantomimes Lumineuses ». Son appareil est plutôt rudimentaire, mais il n’empêche que le succès est total : émerveillement des spectateurs. Ses Pantomimes resteront à l’affiche du Musée Grévin sept années consécutives, jusqu’en février 1900. 500.000 spectateurs y assisteront (12.000 représentations données par lui-même à raison de cinq séances par jour, et douze les dimanches et fêtes. Sept jours sur sept !).

Un bon bock (1888), Clown et ses chiens (1890), Pauvre Pierrot (1891), Autour d’une cabine (1894)… étaient accompagnés au piano par Gaston Paulin.

Mais… tout a une fin, et l’arrivée du cinéma des frères Lumière en 1895, va sonner le glas des Pantomimes Lumineuses. Dernière représentation le 28 février 1900. Quelque temps après, désespéré, il cassera son Théâtre Optique, et jettera à la Seine toutes ses bandes d’images si laborieusement peintes (sauf deux, ce qui nous permet à Citia expo, de voir « Pauvre Pierrot » grâce à la reconstitution réalisée). Au musée du Cinéma de Turin, à la Cinémathèque de Paris, au musée Grévin, on peut voir fonctionner d’autres Théâtres Optiques reconstitués.

Le 28 octobre a été décrété journée mondiale du cinéma d’animation en hommage à Emile Reynaud.

L’ANALYSE DU MOUVEMENT :

Pour faire la synthèse des images, il a fallu en faire l’analyse. Notre œil s’avère incapable de saisir les états successifs des corps en mouvement. Les peintres ont tenté cette analyse, mais seule la recherche scientifique permet de résoudre ce problème en proposant diverses méthodes d’enregistrement du mouvement.

Dès 1860, Etienne-Jules MAREY, médecin physiologiste français de Beaune en Côte d’Or met au point les premiers appareils d’enregistrement du mouvement, permettant de traduire « les nuances les plus délicates du pouls ». Il met au point son fusil photographique en 1882 –basé sur le principe du revolver photographique inventé en 1873 par l’astronome français Jules Janssen-  qui lui permettra de prendre toute une série de photographies d’un oiseau en vol par exemple. Il crée sa « Station physiologique » au Parc des Princes à Paris qui lui permet d’étudier toutes sortes de mouvements d’animaux ou d’hommes.

 Un musée lui est consacré à Beaune, où il est considéré comme l’inventeur du cinéma. Grâce à son chronophotographe à pellicule (1889), Marey enregistrait de véritables films qui ne permettaient malheureusement pas une synthèse parfaite du mouvement, à cause de l’absence de perforations.

 

En 1878, le photographe américain Eadweard Muybridge est cependant le premier à réussir l’analyse du mouvement par une succession de photographies instantanées des allures du cheval. Une batterie de 24 appareils photographiques déclenchés successivement par le cheval lui-même lui permettait d’obtenir pour la première fois une série d’instantanés d’un cheval en mouvement. C’est ainsi qu’on a pu voir qu’à un moment, un cheval au galop a les quatre jambes en l’air et ne touche donc pas le sol.

LA COURSE A L’INVENTION DU CINEMA

De nombreux chercheurs se lancent dans la recherche du cinéma. Je ne les citerai pas tous ici, mais en 1895, le cinématographe des français Louis et Auguste Lumière est certainement la plus aboutie des solutions d’enregistrement et de restitution du réel par la projection. (Pour cela, il avait fallu inventer la photographie, ce que fit Nicéphore Niepce en 1826). La première projection publique et payante eut lieu au Grand Café, boulevard des Capucines à Paris, le 28 décembre 1895.

Nous avons pu voir (ou revoir) dans l’exposition « L’Arrivée du train en Gare de la Ciotat » l’un des premiers films de l’histoire du cinéma, remarquable par son cadrage et se profondeur de champ.

 

LA CREATION DU MOUVEMENT

 

Après Emile Reynaud, il faut attendre la mise au point des techniques cinématographiques pour voir réapparaître le dessin animé. Le cinéma d’animation naît d’un simple détournement de la caméra : à chaque tour de manivelle, une seule image est enregistrée et entre deux tours, il est facile de modifier un dessin ou de le remplacer par un autre. A la projection, le dessin s’anime et fait croire à un tour de magie !

Les prétendants à l’invention sont nombreux. Mais du simple trucage ou mise en mouvement d’un dessin au film d’animation, il y a un pas important. Il est certainement franchi en 1908 avec « Fantasmagorie », réalisé par le français Emile Cohl. Aux Etats-Unis, Winsor McCay réalise à partir de 1911 des dessins animés qui témoignent d’une maîtrise virtuose et d’une recherche de réalisme dans le rendu du mouvement.

Tandis que de nombreux créateurs contemporains revendiquent la paternité d’Emile Cohl, et de son trait inventif, la voie illusionniste ouverte par Winsor McCay se poursuit et s’amplifie avec l’image numérique.

La caméra utilisée comme un appareil photographique permet toutes sortes de manipulations entre deux prises de vues. L’artiste peut ainsi créer le mouvement d’objets, de marionnettes, d’acteurs ( la pixillation), de sable, de silhouettes de papier, de matériaux divers… sans oublier l’écran d’épingles d’Alexandre Alexeïeff et Claire Parker ou la gravure de pellicule. Un procédé révolutionnaire : la « motion capture » où un véritable acteur est couvert de capteurs ; en bougeant il donne le mouvement au dessin.

Un réalisateur fameux canadien, Norman McLaren écrit :

« L’animation n’est pas l’art des images qui bougent, mais l’art des mouvements dessinés. Ce qu’il y a entre les images a beaucoup plus d’importance que ce que l’on voit sur l’image. L’animation est par conséquent l’art de se servir des interstices entre les images ».

 

L’animation à l’ère du numérique :

L’ordinateur est devenu en peu de temps un partenaire indispensable à la plupart des animateurs. Par ailleurs, l’Internet allié à des logiciels d’animation d’images offre à chacun la possibilité d’être auteur-diffuseur d’images animées et acteur dans l’univers numérique d’autres internautes.

Peter Foldès est l’un des pionniers de l’animation par ordinateur. Il utilise l’infographie dès 1969 pour créer des dessins en perpétuelle métamorphose.

L’animation destinée au grand public élargit progressivement son audience. Elle touche désormais aussi bien les adultes que les enfants. Dans le domaine du long métrage, les succès mondiaux se multiplient. Les studios Disney doivent désormais compter avec Ghibli au Japon, fondé par les grands réalisateurs Isao Takahata et Hayao Miyazaki.

Leur réussite suscite sur toute la planète l’aventure du long métrage. Mais à part quelques joyaux, fruits d’une démarche artistique rigoureuse et d’une grande exigence dans la réalisation, ces productions sont rarement des chefs-d’œuvre. Elles découlent trop souvent de l’application de recettes, comme les effets éblouissants du numérique ou les histoires universellement consensuelles.

Cette « animation de plaisance », à laquelle il faut ajouter la plupart des produits destinés à la télévision rejette dans l’ombre l’animation artistique. Elle a cependant un impact considérable sur notre imaginaire collectif en voie de mondialisation et constitue un vecteur culturel et commercial planétaire.

Juste avant de quitter les lieux, notre cher Président a eu le grand plaisir de réaliser lui-même un petit (très très petit) film d’animation sur le banc-titre d’Emile Cohl : c’est un début mais avec un peu (beaucoup) de persévérance… En tout cas, c’était bien amusant.

A midi, nous nous sommes dirigés à Vaulx au restaurant « Par monts et par vaulx »où le repas servi était excellent. Notre cher Président en a profité pour nous parler de l’Assemblée Générale du 29 juin 2013 et de la journée du 14 décembre. Mais nous l’avons tous senti un peu à la fois désespéré d’être trop seul (pas beaucoup de volontaires pour l’aider dans l’organisation de ces manifestations) et à la fois optimiste, les jeunes qui vont aller à Buchenwald s’intéressant à l’histoire de la déportation assureront peut-être la relève.

A 2 kms : les Jardins Secrets nous attendaient. Alain Moumen, son créateur, nous a ouvert la porte lui-même, tout couvert de peinture, de copeaux de bois, et limaille de cuivre… il n’arrête jamais, mais vraiment jamais, de créer et d’ajouter une balustrade par ci, un patio par là. Son épouse –large sourire et sérénité évidente- nous a accompagnés et son commentaire attachant  nous a tous ravis. Mais pas de thé à la menthe, pas de beignets : l’eau coulait de partout : des toits, des fontaines… Tous ont bien promis d’y revenir aux beaux jours. C’est un endroit magique où il fait bon flâner ou se reposer dans les salons indien ou marocain, à l’ombre des tonnelles au doux clapotis de l’eau omniprésente.

Tout a une fin : nous nous sommes séparés alors que les giboulées de neige s’annonçaient. Mais, comme on dit : à refaire !

Anne-Marie (Sophie) Humbert-Rifaux